Qu�est-ce que l�Arche ?
 

L’Arche de la nouvelle Alliance est une première dans l’histoire des Congrès eucharistiques internationaux. Riche de sens et symbolisme, cette œuvre artistique permet d’élargir la compréhension de l’Eucharistie.

 

 

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Le projet

L’origine de l’Arche

Pour lancer la préparation au Congrès eucharistique international une mobilisation des jeunes adultes a été initiée lors d’une fin de semaine de ressourcement et d’échange appelé Montée jeunesse. Lors de la première édition en mai 2005, familiers avec la croix de la Journée Mondiale de la Jeunesse, les jeunes ont exprimé le désir qu’un objet symbolique parcoure le pays en préparation au Congrès eucharistique international.

 

Un comité de jeunes de Québec et de Montréal a été mandaté pour développer cette idée. Au terme de sa réflexion, ce comité a suggéré au comité organisateur du CEI la conception originale d’une œuvre artistique.

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L’Arche dans le contexte du Congrès Eucharistique International de 2008

Cette création artistique permet d’élargir la compréhension du mot Eucharistie et de favoriser une animation variée autour de cette œuvre d’art en lien avec les trois grands objectifs du Congrès eucharistique :

  • Favoriser des catéchèses sur l’Eucharistie en tant que Mystère pascal du Christ ;
  • Promouvoir une participation particulièrement active et consciente à la Liturgie par l’écoute de la Parole de Dieu, l’offrande de soi-même et le sens fraternel de la communauté ; 
  • Faire un pas de plus vers la solidarité humaine et s’engager activement à la transformation du monde en posant des gestes concrets pour être signe du Royaume au cœur du monde d’aujourd’hui.

L’Arche est une première dans l’histoire des Congrès eucharistiques internationaux. Nous souhaitons qu’elle laisse place à la créativité dans les milieux qui la recevront et qu’elle permettra de réunir toutes les générations. Nous espérons que ce moyen soit une occasion privilégiée de rassembler de multiples personnes autour d’une réflexion chrétienne permettant de découvrir, d’approfondir et de célébrer le mystère eucharistique afin qu’il soit réellement « don de Dieu pour la vie du monde ». Nous vous remercions de partager avec nous l’espérance de cette initiative.

 

 


Le sens du nom

 L’arche, un coffre

Ici,l’Arche de la Nouvelle Alliance est un siège et aussi un contenant. Elle est un “siège” sur lequel pourra prendre place le Roi, c’est-à-dire le Christ, présent sous forme d’espèce eucharistique exposée dans un ostensoir. Elle est également un coffre qui contient l’Écriture sainte, la Bible qui, proclamée dans la liturgie, devient présence du Christ instruisant le peuple par sa Parole.

 

 

 

 

L’Alliance Nouvelle et Éternelle

Son nom d’origine biblique, “Arche de la Nouvelle Alliance”, fait référence à l’expérience spirituelle du peuple d’Israël et de son pacte conclu avec Dieu du temps de Moïse au Sinaï. Mais, pour les chrétiens, Jésus a signé l’Alliance Nouvelle. L’expression “Nouvelle Alliance” réfère, en effet, à l’Alliance nouvelle et éternelle advenue en Jésus Christ, marquée par le mystère pascal de sa mort et de sa résurrection, célébrée dans l’Eucharistie.

 

 

Sainte Marie, arche de la nouvelle Alliance – un titre marial

Le titre “Arche de l’Alliance” a été donné à la Vierge Marie, mère de Jésus.

      > Voir le document d’animation en PDF pour plus de détails.

 

 

 

Le symbolisme

L’arche, signe d’embarcation

La base de l’arche a la forme d’une embarcation. Elle rappelle ainsi l’arche de Noé, ce vaisseau construit par Noé sur l’ordre de Dieu. Cette arche dans laquelle avaient été sauvés du Déluge non seulement Noé et sa famille, mais encore un couple de chaque espèce d’animaux vivant ailleurs que dans les eaux, avec les provisions nécessaires à la nourriture de tous (cf. Gn 6, 18-22).

 

La barque réfère aussi à celle de Pierre, disciple de Christ à qui a été confiée l’Église par Jésus (Jn 1, 42). Depuis la Nouvelle Alliance, la barque, le bateau, symbolisent l’Église, peuple de Dieu en marche à la suite de Pierre qui avance au large (cf. Lc 5, 4), l’Église est envoyée dans le monde à la suite du Christ pour annoncer l’Évangile par la parole et par le témoignage à toutes les nations.


Les anges en adoration devant le mystère

En Israël, la nuée qui recouvrait l’arche d’Alliance signifiait que l’arche était le lieu de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Pour parler aux Israélites, Dieu descendait dans le petit espace entre les ailes des séraphins sur le couvercle de l’arche (cf. Ex 25, 21). Dans la symbolique de l’Arche de la Nouvelle Alliance, les anges sont plutôt en adoration devant tout le mystère du Christ que l’arche représente dans son ensemble.

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La base de l’arche … un peuple en marche par tout l’univers riche en couleur

Les onze essences de bois dont est composée l’Arche signifient l’universalité de l’Église et expriment que cette Bonne Nouvelle s’adresse à toutes les nations appelées à ne faire qu’UN en Jésus-Christ

     > Pour la liste des essences de bois cliquez ici.

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La cale, un espace pour accueillir l’engagement eucharistique…

La cale à la base de l’arche a été conçue pour recevoir un écho de son passage et surtout du témoignage de l’engagement des chrétiens. Dans son encyclique Dieu est Amour, Benoît XVI souligne que «une Eucharistie qui ne se traduit pas en une pratique concrète de l’amour est en elle-même troquée.» (no 14) Aussi, Eucharistie et Mission s’appellent constamment. Dans l’animation proposée, nous avons introduit la charte eucharistique comme modèle d’engagement en s’inspirant de ces six présences.

 

 


Une arche portée…

En Israël, l’arche était portée; elle accompagnait la marche du peuple de Dieu (cf. Nb 10, 33-35). L’Arche de la Nouvelle Alliance sera portée de diverses façons ; d’un diocèse à un autre, d’une église à une autre, d’un lieu de culte à un autre, dans des processions. Utilisée comme symbole, elle veut accompagner ainsi la marche de l'Église, peuple de Dieu, le cheminement de foi de croyants jeunes et moins jeunes sur les pas du Christ. Sa polyvalence permet aussi d’être inventif et peut rassembler toute personne désireuse d’approcher le mystère du Christ à qui Jésus peut dire comme à la samaritaine : Si tu savais le don de Dieu.

 

 

Les icônes

 Au niveau supérieur de l’Arche de la Nouvelle Alliance, quatre icônes de format plus grand représentent les divers moments du Triduum pascal – le Mystère pascal – :

 

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  • Le dernier repas de Jésus célébré avec ses disciples, la Dernière Cène dont l’Église fait mémoire le Jeudi Saint

 

 

  • La passion et la mort de Jésus dont l’Église fait mémoire le Vendredi Saint


 

 

  • L’attente de Marie, sa Mère, célébrée le Samedi Saint


 

 

  • La résurrection de Jésus au matin de Pâques, célébrée le dimanche de Pâques



 

Quatre icônes de format plus petit rappellent également l’Eucharistie, table de la nouvelle Alliance, sous différents aspects :

  • Le récit de la multiplication des pains (cf. Mt 14, 19-21; 15, 36-37)
  • Les noces à Cana (cf. Jn 2, 1-11)
  • Le lavement des pieds (cf. Jn 13, 13-15)
  • Le récit des disciples d’Emmaüs (cf. Lc 24, 13-35).

        > Voir le document d’animation en PDF pour plus de détails.

 

 

Les artisans

Le comité du concept

Suite à la Montée Jeunesse de 2005, un comité composé de jeunes de Québec et de Montréal a reçu le mandat de concevoir ce qui pourrait devenir le symbole religieux pour la préparation au congrès. Ce comité était composé des personnes suivantes : Véronique Rondeau, Chantal Laure Faneus, Marie-Dave, Clément Laffitte , Jean-Francis Clermont-Legros, Guylain Roussel, Dominique Vandal , s. Cécile Gagné, rhsj, s. Doris Lamontagne, pfm, Robert Gendreau , prêtre, Camille Jacques, osm, et Valérie Cloutier.

 

La proposition du comité a été accueillie avec enthousiasme par le Comité organisateur qui aide le Cardinal Marc Ouellet à définir les grandes orientations du Congrès eucharistique international. Elle s’est enrichie de leurs suggestions, entre autres celle des anges adorateurs, et le choix définitif du nom de l’œuvre : L’Arche de la Nouvelle Alliance.

 


L’artiste du Québec, Alain Rioux : Une aventure spirituelle avec le bois…

Alain Rioux est un artiste de 45 ans, natif de Québec. Autodidacte, il exerce son métier d’ébéniste-sculpteur à son domicile de l’Ancienne-Lorette. Il a connu son épouse, Chantal Dubois, à l’occasion de la visite du pape Jean-Paul II à Québec, en 1984, et ils ont deux enfants.

Alain a grandi dans une famille de menuisiers qui l’ont initié très tôt à ce métier mais, depuis son jeune âge, son intérêt pour les arts visuels va grandissant: peinture, dessin, modelage et photographie en sont quelques exemples. Il a toujours eu à sa disposition un atelier lui permettant de créer, car pour lui c’est vital ! Jeune adulte, il lance une petite entreprise se spécialisant dans le travail du bois. On fait aussi appel à lui pour des décors, des enseignes publicitaires, des maquettes, etc. Plus tard, il complète une année d’études en arts visuels.

 

En 1994, alors qu’Alain travaille comme éducateur, il se retrouve dans son atelier où il commence à sculpter une vierge qui, dit-il, l’aidera à prier. Cette réalisation le conduit à Saint-Jean-Port-Joli où un sculpteur accepte de lui donner quelques cours. C’est à ce moment que lui revient sa passion pour le bois qu’il avait dû mettre de côté.

 

Le 19 mars 1995 , il entreprend une formation d’un an à l’École-Atelier de sculpture de Québec à Limoilou. En avril 1996, il démarre son entreprise « Art 3D Alain Rioux enr. » n’ayant pour atelier qu’une petite pièce d’un appartement. Il réalise alors différentes sculptures dont plusieurs sont religieuses ainsi que de l’ameublement liturgique (porte-lampions, banc de prière, croix, autel, ambon, tabernacle, ostensoir, socle pour statue, etc.).

 

En septembre 2005, on lui propose le projet de « l’Arche de la Nouvelle Alliance ». Alain conçoit les dessins et commence sa réalisation à l’hiver 2006. La construction de cette arche symbolique concrétise son désir de servir l’Église et de relever de nouveaux défis artistiques. Cette œuvre couronne également ses dix ans d’entreprise.

 

Coordonnées : Alain Rioux, ébéniste sculpteur

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Provenance des icônes grâce à la collaboration de Marc Lepage

Marc Lepage est un homme passionné qui réussit à jumeler travail comme animateur de vie spirituelle et communautaire et aide humanitaire. Il travaille à temps plein dans une école secondaire de la Rive-Sud de Québec et participe à des projets missionnaires en pays étrangers.

 

Marc Lepage s’est toujours intéressé à l’aide humanitaire. En 1999, suite à un stage en Roumanie avec de jeunes élèves, il est tombé en amour avec ce peuple et son pays. Depuis ce temps, à tous les ans, pendant une période de trois à quatre mois, il donne de son temps à l’orphelinat La Casa de Copii Santa Maria en Roumanie. Cet orphelinat est sous la responsabilité des Sœurs Oblates de l’Assomption et plus de 100 enfants y séjournent.

 

Pour subvenir aux besoins de cet orphelinat et d’autres orphelinats avec lesquels Marc Lepage travaille en collaboration, des icônes sont réalisées par des moines orthodoxes de la Roumanie. Les profits de ces ventes contribuent à soutenir ces milieux d’engagements et à venir en aide aux orphelins.

 

Après avoir vu un modèle d’icône, le comité a été touché par la beauté et la simplicité de ce type d’icônes. De plus, le critère de solidarité internationale a orienté le choix en raison du pays de provenance et de la contribution financière à une œuvre humanitaire très en lien avec la dimension missionnaire à laquelle convie l’Eucharistie.

 

 

Les dimensions

L’Arche mesure environ 1 m de longueur, 60 cm de largeur et 60 cm de hauteur. Son format lui permet d’être transportée assez facilement et de s’intégrer dans différents décors, lieux, scènes. Deux longs bâtons s’insérant de part et d’autre de l’Arche créent des poignées afin que l’Arche, d’un poids d’environ 40 kg, puisse être portée par quatre personnes lors de processions ou en d’autres circonstances.