Le pèlerinage de l'Arche

L’itinéraire de l’Arche

Le parcours détaillé de l’Arche est en cours d’élaboration en collaboration avec les diocèses, les mouvements et communautés religieuses du pays. L’Arche passera environ une semaine dans chaque diocèse du pays. Suivez son pèlerinage à travers le Canada.


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L’Arche portée par les jeunes

Ayant initié le projet par leur demande pour un objet symbolique lors de la Montée jeunesse 2005, les jeunes ont accueilli l’Arche lors de la Montée Jeunesse 2006. Ils ont reçu la mission d’accompagner l’Arche de la Nouvelle Alliance et de rassembler toutes les générations autour de Jésus-Christ.

 

L’Arche bénie par le Saint-Père

Avant de commencer son pèlerinage en sol canadien, l’Arche a été bénie par le pape Benoît XVI en présence de tous les évêques du Québec lors de la visite ad limina à Rome. Une délégation de Québec a été nommée pour assister à ce moment unique et privilégié.

Lire les reportages

> Célébration d'envoi (04 mai 2006)

> Départ et arrivée à Rome (07 et 08 mai 2006)

> Visite du Cardinal Tomko et de San Lorenzo (09 mai 2006)

> Dévoilement de l'Arche de la Nouvelle Alliance (10 mai 2006)

> Bénédiction de l'Arche de la Nouvelle Alliance (11 mai 2006)

> Retour sur la bénédiction de l'Arche (12 mai 2006 )

> Escapade en campagne franciscaine (13 mai 2006)

Prière de bénédiction
> À venir

 

L’Arche au large dans nos milieux

Partout où l’on voudra lui faire une place au cœur de la vie de notre monde, l’Arche saura rassembler les gens autour de célébrations liturgiques et d’événements communautaires. Elle pourra être accueillie aussi bien dans des églises, des communautés religieuses, des écoles que dans des centres communautaires, des résidences pour personnes âgées, des lieux publics, des résidences privées, etc. Chaque groupe, communauté, paroisse ou mouvement est invité à préparer l’animation et les liturgies voulues en usant de leur créativité.

 

Reportages du coeur de l'action

L’Arche dans le diocèse de Trois-Rivières

Du 10 au 14 octobre, l’Arche faisait escale au diocèse de Trois-Rivières. Un des moments les plus émouvants de ma tournée trifluvienne fut sans doute la visite que nous rendîmes aux résidents de l’Arche de Jean Vanier. Joie, chaleur humaine et charité étaient au rendez-vous.

 

Un autre temps fort de cette semaine fut certainement l’après-midi passé à L’UQTR, durant lequel j’ai eu le bonheur de m’entretenir avec plusieurs étudiants. Leur ouverture et leur curiosité à l’égard des questions religieuses fut au-delà de mes attentes et m’a confirmé dans ma conviction que tout homme porte en lui de désir de Dieu.



L’Arche dans le diocèse de Nicolet

Du 15 au 18 octobre, l’Arche a sillonné le Diocèse de Nicolet. Premier arrêt : la cathédrale du chef lieu, célèbre pour sa très imposante verrière au centre de laquelle se dresse un Saint-Jean Baptiste géant, héraut du Seigneur, qui semble redire, au passage de l’Arche : « préparez le chemin du Seigneur. »

 

Le plus vivant souvenir que je conserve de mon séjour là-bas est celui des deux célébrations eucharistiques qu’une équipe de jeunes, encadrée et soutenue par les Pères Montfortains, ont pris l’initiative d’animer en y incluant la danse, le théâtre et le chant, de manière à souligner de façon toute spéciale la visite de l’Arche de la Nouvelle Alliance.



L’Arche dans le diocèse d’Amos

Du 22 au 28 octobre, l’Arche a vogué sur les vastes étendues du diocèse d’Amos, de Val d’Or à Matagami, de La Sarre à Chibougameau. Dans ce périple, j’ai rencontré plusieurs personnes au grand cœur. À Matagami, j’ai fait la connaissance de Jeannette et Aldège Turbide, un couple de retraités au service de l’Église. À Barraute, le curé Martel et ses acolytes m’ont réservé un accueil très cordial et leur zèle apostolique a fortifié mon espérance.

 

À Chapais, le Seigneur à mis sur ma route Gyslain Tremblay, un autre prêtre, avec lequel j’ai fait une très belle rencontre dans le sacrement de réconciliation. Dieu les bénisse !


L’Arche dans le diocèse de Baie-Comeau

Du 30 octobre au 4 novembre, l’Arche a parcouru la Côte-Nord, de Havre Saint-Pierre à Forestville. Elle était attendue chez la famille Myriam-Bethléem, à Baie-Comeau, pour la fin de semaine, dans le cadre du Défi-Jeunesse. Le Défi-Jeunesse est une initiative de la famille Myriam qui s’adresse aux jeunes adultes et vise à les faire grandir dans la foi et la fidélité au Seigneur. Profitant de la présence de l’Arche, les organisateurs du Défi ont eu la bonne idée de la promener en procession dans les rues de la ville. Au-delà d’une centaine de jeunes ont participé à la procession, dans la louange et la prière. Ce fut un moment très exaltant !

L’Arche dans le diocèse de Chicoutimi

Du 7 au 13 novembre, l’Arche a fait le tour du Saguenay-Lac St-Jean sur les chapeaux de roue ! vingt-cinq arrêts en sept jours. Ouf ! Ce n’était pas de tout repos… mais que de belles rencontres, en particulier chez les Carmélites, où j’ai profité de mon allocution devant les sœurs pour dire comment il était urgent, pour la vie de l’Église et du monde, de renouer avec l’esprit d’enfance, à l’exemple de la petite Thérèse, cette géante.

Moment fort aussi au Juvénat des F.I.C., où je me suis adressé à des adolescents, en les invitant à vivre une rencontre personnelle avec le Christ, qui peut seule affermir ou faire éclore en eux la foi. Enfin, à Saint-Félicien, le Seigneur m’a présenté Valérie, avec qui j’ai chanté en duo un chant de Taizé. Salut Valérie !

L’Arche dans le diocèse de Sherbrooke

Du 23 au 30 novembre, L’Arche a ratissé le diocèse de Sherbrooke. Je garde d’excellent souvenir de ma rencontre avec la Famille Marie-Jeunesse, qui anima une soirée d’adoration à la cathédrale, le samedi 25. Après la prière, j’ai eu la chance de fraterniser avec quelques-uns de ses membres et de constater combien grand est leur enthousiasme pour la mission qui nous est impartie, celle de la nouvelle évangélisation.

Ma visite au monastère bénédictin, ma rencontre avec les moines, la prière que nous fîmes ensemble dans le chœur constituent un autre épisode mémorable de ce séjour en Estrie. Je m’en voudrais de ne pas évoquer, enfin, les bons moments passés avec l’abbé Donald Thompson, curé de la cathédrale, que l’évêque du lieu avait mandaté pour faire la catéchèse là où l’Arche serait accueillie. Avec lui, j’ai partagé le pain, les rires et le labeur. Je le remercie de son amitié bienveillante.

L’Arche dans le diocèse de Montréal (1)

Compte tenu de la taille démographique du diocèse, l’Arche a passé pratiquement tout le mois de décembre 2006 à Montréal et Laval, soit du 1 au 27 décembre. Lors de ses premières journées « dans les îles », notre « barque de Pierre » à fait escale le samedi 3 à la Fraternité des Franciscains de l’Emmanuel, où le frère Marcel Dumont o.p., ordonné en mai dernier lors de la Montée Jeunesse 2006, est venu donner une catéchèse.

Dans le cadre des célébrations entourant le 50e anniversaire de la paroisse Saint Noël-Chabanel, l’Arche à été accueillie dans ce secteur de l’île Jésus, en présence du Cardinal Turcotte. Le navire amiral du Congrès à aussi fait un passage remarqué à la Fraternité Monastique de Jérusalem, où Mgr Lionel Gendron, évêque auxiliaire et recteur du Grand séminaire, s’est adressé aux moines et moniales et aux fidèles, lors d’une célébration qui soulignait le trentième anniversaire de fondation des moniales de Jérusalem. 

 



L’Arche dans le diocèse de Montréal (2)

Le Samedi 9 décembre, chez les Sœurs de la Providence, j’ai vécu, comme accompagnateur, un des moments les plus émouvants de ma tournée. Les organisatrices avaient eu la bonne idée de présenter l’Arche à toutes les sœurs malades de cet hôpital, en passant, avec le Seigneur présent sur son trône de gloire, devant chacune des chambres. Les sœurs, manifestement, étaient très touchés de recevoir, sur leur étage, devant chacune de leur chambre, le Roi des rois, celui pour lequel elles ont donné leur vie et qui, ce jour-là, est venu personnellement, dans son sacrement, les remercier pour leur vie faite amour.

Le lendemain, j’avais rendez-vous avec la communauté latino-américaine de Montréal, pour célébrer en grandes pompes la fête de la Virgen de Guadalupe, Nuesta Señora de América. L’Église était pleine à craquer, évidemment, et j’étais heureux de voir une telle manifestation de foi. Je leur ai d’ailleurs dit que, comme nouveaux membres de la famille québécoise, comme nouvelle branche de l’arbre du Québec, ils ne sauraient faire de plus beau cadeau au peuple qui les accueille qu’en gardant bien vivante cette fleur de la foi qui orne leur branche.



L’Arche dans le diocèse de Montréal (3)

Le 12 décembre, au Centre Vocationnel, à eu lieu le lancement officiel de la Montée Jeunesse 2007. Ce fut pour moi l’occasion de faire un retour sur mon expérience d’accompagnateur de l’Arche. Lors du témoignage qu’on m’a demandé de livrer sur le sujet, j’ai d’abord souligné comment mon travail m’avait permis de mieux connaître l’Église au Québec. Je n’ai pas voulu occulter les aspects moins reluisants de notre vie de foi, mais j’ai surtout insisté sur le fait que le spectacle de nos pauvretés, loin de nous accabler, doit éveiller en nous l’ardeur missionnaire, dont le moteur premier reste la miséricorde.

C’est en effet dans la compassion pour nos frères éloignés de Dieu que nous trouverons l’élan nécessaire pour annoncer l’Évangile. Cette compassion véritable n’est possible que si nous partageons l’amour que Dieu a pour ses enfants. Mais pour que nos cœurs battent de l’amour que Dieu éprouve pour ses petits, il nous faut rester en communion intime avec lui, principalement par la communion eucharistique. À la messe, c’est l’amour de Dieu que nous mangeons. Son Fils livré pour nous est la plus grande preuve d’amour jamais donnée aux hommes par le Père.



L’Arche dans le diocèse de Montréal (4)

À la paroisse San Domenico Savio, le 17 décembre, j’ai fait la rencontre des Salésiens, en particulier de Sœur Isabel et de son groupe de jeunes adultes. Voici, en substance, ce qu’ils m’ont donné la chance de partager avec eux : « Les hommes d’aujourd’hui sont des orphelins, ou plutôt ils pensent qu’ils en sont et cela remplit leur cœur d’une tristesse que les bruits du monde ne parviennent pas à faire oublier.

Les hommes d’aujourd’hui ignorent qu’ils ont un Père dans les cieux. Si, d’aventure, ils pensent qu’il y a vaguement quelqu’un au-delà des nuages, ils ignorent qu’Il a fait sa demeure sur la terre par l’Église, à la tête duquel se trouve un frère : Jésus-Christ. La seule chance pour eux de sortir de cette prison de chagrin et de solitude, c’est de croiser sur leur chemin quelqu’un qui se sait enfant de Dieu, un témoin de l’amour du Père. C’est là notre mission : dire aux hommes qu’ils sont venus au monde parce qu’ils ont été voulus par Dieu, de toute éternité ; leur dire qu’ils sont venus au monde par amour. N’est-ce pas, d’ailleurs, la gloire de toute paternité, même humaine, que de donner la vie par amour ? […] Quand vous, missionnaires, entrez dans la vie des hommes d’aujourd’hui, ce n’est pas vous qui entrez dans leur vie, c’est l’Amour que le Père à pour eux.

Oui, l’amour entrera dans leur vie quand vous irez leur parler de l’Amour du Père, quand vous continuerez la mission du Christ avec lui, quand vous serez ce que vous êtes, le Corps du Christ, l’Église, ou comme le dit saint Paul, « l’accomplissement du Christ ». […] L’Amour que vous avez reçu du Père, pouvez-vous le garder pour vous ? Vous ne pourrez pas, vous n’en aurez pas la force. L’Esprit qui est en vous vous entraînera vers vos frères, pour que se réalise la communion à laquelle Dieu nous appelle avec Lui. Une communion qui n’a cependant d’espoir de se concrétiser que si d’abord on la vit avec le Christ, dans l’Église, dans la prière et dans les sacrements. […] Ce monde a grand besoin de l’Évangile et l’Évangile a grand besoin de vous, de votre cœur, de l’amour que Dieu y a mis pour le monde. Tournez-vous vers le Christ missionnaire pour devenir comme lui, Don de Dieu pour la vie du monde. »



L’Arche dans le diocèse de Montréal (5)

Le 20 décembre, à l’Oratoire St-Joseph : « Merci peuple de l’Alliance, de te réunir pour ton Dieu. Nous avons au milieu de nous l’Arche de la Nouvelle Alliance. Cette œuvre est une messagère. Elle a un message pour nous. Elle vient nous rappeler l’alliance que Dieu a faite avec nous, il y a 2000 ans. Qu’est-ce qu’une alliance ? Si l’on prend l’exemple du mariage, on dira que c’est un pacte d’amour et de fidélité entre deux êtres. Eh bien, c’est exactement cela que Dieu a voulu vivre avec les hommes depuis Adam, Noé, Abraham, Moïse et les prophètes. Ce qui fait de l’histoire sainte une histoire d’amour entre Dieu et les hommes.

L’Arche évoque certains des épisodes les plus marquants de cette histoire hébraïque. Elle porte pourtant le nom d’Arche de la NOUVELLE Alliance. C’est pour nous rappeler qu’en son Fils, par la médiation de Marie, Dieu a conclu une autre alliance, celle-là définitive, avec toute l’humanité. Cette alliance tient toujours. C’est la nôtre, c’est celle que nous renouons à chaque messe avec le Père, en nous offrant avec son Fils pour qu’il nous envoie son Esprit. Dans la messe, Jésus-Christ revient tous les jours vers nous pour nous emmener vers le Père. Il se donne à nous pour nous unir à Lui et pour que nous soyons offert avec Lui au Père. C’est ainsi que se perpétue l’Alliance : par l’Eucharistie. Le sens de notre vie est d’aller vers le Père, et l’Eucharistie est ce chemin choisi par Dieu pour nous conduire jusqu’à Lui. C’est ce que nous allons célébrer en 2008 à Québec : L’Eucharistie, chemin de l’Alliance. l’Eucharistie, consommation de l’alliance. »


L’Arche dans le diocèse de Toronto (1)

Du 16 au 31 janvier 2007, l’Arche a visité plusieurs paroisses du diocèse de Toronto, inaugurant ainsi son pèlerinage ontarien. J’étais heureux au matin du 15 janvier de partir à destination de cette ville dont je n’avais foulé le sol qu’une fois, à l’âge de…6 ans.

Toronto est bien sûr la métropole économique du pays, mais c’est d’abord pour moi, jeune disciple du Ressuscité, la ville qui a accueilli la JMJ de 2002 et un certain Jean-Paul, deuxième du nom. J’avais hâte de voir ce qu’il en était de cette grande cité qui, durant quelques jours de l’été 2002, avait accepté de se reposer des ses bruits et de ses inquiétudes, pour permettre au Christ de lui parler avec un accent polonais.

Je me souvenais aussi de l’histoire d’une amie, que j’ai connue à Rome et dont l’existence a basculé à Downsview Park. Au cours d’une de ses allocutions, que mon amie n’écoutait que distraitement parce qu’elle avait fait le voyage « pour le fun » plus que pour le Christ, le Saint Père à prononcé deux paroles sonores : papa cares, je me soucis de toi. C’était les paroles que l’Esprit Saint avait choisies pour toucher le cœur de mon amie. Elle a fondue en larmes. Elle est aujourd’hui servante du Seigneur dans son Nebraska natal. C’est à ce genre de choses que je pensais en roulant sur la 401, et à bien d’autres. Je me demandais : « que me réservera Toronto »?



L’Arche dans le diocèse de Toronto (2)

Que me réservait Toronto ? Une des plus belles expériences de vie avec l’Esprit Saint qu’il m’ait été donné de vivre. Une expérience de témoin et de prophète. Nous, les serviteurs de la nouvelle alliance, «nous pouvons assurer un service nouveau, celui de l’Esprit. »

C’est Saint Paul qui le dit, dans sa lettre aux Romains. Quelle grâce ! Quelle bénédiction ! Moi, Alex, serviteur de Dieu, j’ai été choisi par le Père avant tous les siècles pour servir son Église en notre temps. Il faut le croire. Ce n’est pas vanité. C’est la vérité à hauteur de laquelle il me faut vivre pour vivre en plénitude. Et je ne suis pas une exception. C’est une vérité qui nous lie tous. Dieu nous a choisis. À travers tous les événements de notre vie, il nous sculpte, nous prépare à notre mission. Et un jour il nous envoie. Moi, il m’a envoyé sur les routes pour dire qu’au moment du 49e CEI il entend nous redonner son Fils. Que cet événement est la manifestation renouvelée de l’amour qu’il nous a promis et donné en son Fils sur la croix, dans un coin perdu de l’empire romain, il y a deux mille ans.

Le CEI n’est donc pas un événement ordinaire. C’est un événement d’une ampleur cosmique. J’ai peur qu’on dise que je divague. Non, je ne divague pas. C’est bel et bien un événement qui s’inscrit dans le plan de salut de Dieu. C’est un des gestes que Dieu avait prévu de faire au commencement du monde, pour rejoindre son peuple. Un geste qui s’inscrit dans le prolongement de l’Incarnation de Verbe. Un de ces gestes où c’est Dieu qui se dérange pour venir nous dire sa justice et son amour. C’est ce que j’ai répété à qui mieux-mieux à St. Thomas More Parish, à St. Joseph the Worker et St. Justin Martyr. C’est ce que j’ai répété à St. Joan of Arc puis à Sts Peter and Paul. Dérangez-vous en 2008 ! Dans l’eucharistie donnée et redonnée, c’est le Père éternel qui vous parle. Il sort de sa paix pour vous la donner, en son Fils. N’allez-vous pas, vous, sortir de votre morosité tranquille pour vous rendre au repas des noces de l’Agneau ? Allez-y ! Ce n’est pas n’importe quelle noce, c’est la vôtre. C’est vous la fiancée de l’Époux.



L’Arche dans le diocèse de Toronto (3)

Le lundi 29 janvier, j’ai eu la chance de passer une journée entière avec le père Thomas Rosica et l’équipe de jeunes prophètes de la nouvelle évangélisation qui œuvre avec lui au rayonnement de la foi depuis les studios de Sel + Lumière, cette jeune télévision catholique canadienne née, en 2003, de la ferveur et de l’enthousiasme de la JMJ de 2002 à Toronto.

Ces fils et filles issus de la génération Jean-Paul II perpétuent, à travers une programmation variée à caractère franchement évangélique et apostolique, l’esprit des JMJ et font découvrir les trésors de l’Église à un monde en quête de sens et de joie. Comme mon engagement dans l’Église est plutôt récent, je n’ai pas eu la chance de participer à la JMJ de Toronto, cette rencontre des jeunes du monde entier avec le Christ, en son Église.

Toutefois, en discutant avec father Tom, Jasmin et les autres, j’ai pu rétrospectivement vivre l’événement et goûter à l’atmosphère spirituelle qui régnait alors dans la ville Reine. Ces apôtres du numérique sont si imprégnés de l’esprit et des grâces reçus en 2002 qu’il ne m’apparaît pas exagéré de dire que la JMJ de Toronto ne s’est jamais terminée, mais qu’elle se poursuit tous les jours grâce à l’activité missionnaire de Télévision Sel + Lumière, qui redonne au monde par le biais de la télé les dons de Dieu accueillis en 2002. Je les remercie de m’avoir reçu chez eux et de m’avoir donné la possibilité de promouvoir le congrès eucharistique sur Zoom, leur bulletin d’information diffusé sur internet. Longue vie à Sel + Lumière !


L’Arche au congrès annuel du mouvement Catholic Christian Outreach (CCO)

Du 28 décembre au 1er janvier, l’Arche était au Hilton de Québec, où avait lieu le congrès annuel Rise up ! du mouvement catholique d’évangélisation des universités Catholic Christian Outreach. En choisissant Québec comme ville hôte de leur congrès, les leaders de ce mouvement bien connu du Canada anglais voulaient marquer leur intérêt pour le Congrès Eucharistique International de 2008 et du même coup tisser des liens d’amitié avec l’Église au Québec.

Ce fut l’occasion pour les Québécois qui y assistaient de découvrir un groupe de jeunes adultes extrêmement dévoués au Christ et à son Église. Des jeunes qui ont mis la mission et l’évangélisation au centre de leur vie et dont le souci essentiel est de faire découvrir ce Jésus qu’eux-mêmes, bien souvent, n’ont connu que récemment, grâce à CCO justement. Ceux qui ont eux la chance de converser plus longuement avec eux ne peuvent qu’être émerveillés de l’action de l’Esprit Saint dans leur vie. À les entendre parler, on voit combien grand est l’amour de Dieu pour ces jeunes qu’Il est allé tirer du fond de leur tristesse et de leur fatigue, partout au Canada, pour leur confier, en communion avec les pasteurs, la mission de rebâtir Son Église.

On voit aussi quelle ardeur le Seigneur continue de déployer à travers eux, quotidiennement, pour ramener à Lui tous ses enfants dispersés. Par sa disponibilité pour la mission et son courage dans le témoignage de notre foi commune, CCO est une occasion de réjouissance pour toute l’Église.